Une description rigoureuse du bien expertisé
L’analyse commence par l’étude de l’environnement commercial. Un élément essentiel comprenant une partie spécifique pour les locaux à vocation économique relative aux facteurs de commercialité.
La seconde étape consiste à relever les superficies du local et à appliquer les pondérations selon les recommandations de la Charte de l’Expertise en Évaluation Immobilière (CEEI). Celle-ci distingue plusieurs catégories et des règles spécifiques de pondération :
- Boutiques en centre-ville jusqu’à 600 m²,
- Moyennes surfaces entre 600 m² et 3 000 m²,
- Grands magasins de plus de 3 000 m²,
- Centres commerciaux.
Enfin, il est nécessaire d’apprécier l’état de la construction. Une description précise de l’état de l’immeuble est traduite dans un taux de vétusté. Ce taux de vétusté est indispensable pour ajuster la valeur locative par rapport aux références.
La pertinence des références comparables
La méthode par comparaison est une méthode incontournable pour déterminer la valeur locative. La sélection des références est donc cruciale. Le prix au m² n’a de valeur qu’accompagné de toutes les données nécessaires :
- Environnement
- Surfaces (brutes ou pondérées),
- État du bien (qui est traduit également en un taux de vétusté)
- Conditions locatives (date du bail, réparation et entretien, répartition des charges, taxe foncière),
Disposer des baux complets, des dernières quittances et des superficies détaillées (pondérées selon les mêmes critères que le bien à expertiser) est donc indispensable. Une évaluation basée sur des références incomplètes est vulnérable aux critiques et remet en cause la crédibilité du rapport.
Un accompagnement professionnel et indépendant
Notre cabinet met un point d’honneur à fournir des expertises fiables, étayées et conformes aux normes de la profession. Pour toute question ou pour obtenir un devis personnalisé, n’hésitez pas à nous contacter.